L’année du flamant rose d’Anne de Kinkelin c’est d’abord une couverture aussi attirante qu’intriguante ! Puis une histoire, entre sensibilité et prise de conscience. Un roman finaliste du Prix du Livre Romantique organisé par les Editions Charleston, que je remercie pour l’envoi !
L’histoire
Mon avis
Lorsque j’ai lu le résumé, j’ai tout de suite pensé au roman « La cour des grandes » d’Adèle Bréau. Trois femmes d’une quarantaine d’années, une histoire d’amitié qui les lie, des déboires amoureux, une direction à prendre, des choix à faire, et le besoin de se re-découvrir pour continuer sa route.
Finalement, la lecture m’a amené très loin de l’univers d’Adèle Bréau, et j’ai été contente de découvrir une toute autre histoire. Une sensibilité différente, une approche à laquelle je ne m’attendais pas, un roman ponctué de délicatesse, de prise de conscience, d’amour et d’amitié.
Car c’est avant tout le cœur de « L’année du Flamant Rose » : l’amitié. Mais pour une fois, et c’est ce que j’ai aimé dans ce roman d’Anne de Kinkelin, c’est que l’amitié n’est pas toute rose. Si les rapports sont forts, ils peuvent parfois se briser, laisser des traces, ou en tout cas emprunter de mauvais chemins. L’amitié peut parfois réunir, mais elle peut aussi parfois éloigner, surtout quand chaque amie raisonne comme elle aimerait qu’on le fasse pour elle. Un égoïsme qui est plus fréquent, mais pas forcément méchant, mais j’ai aimé qu’Anne de Kinkelin le mette en avant.
Au fil des chapitres, l’histoire se déroule. On découvre petit à petit Louise, Ethel et Caroline. Et ce flamant rose. Avec ses pouvoirs, son air qui intrigue, sa présence qui rassure presque. Ou en tout cas qui apporte quelque chose, comme si ce flamant rose était magique.
Si j’ai lu ce roman tranquillement, je n’ai pas ressenti cette volonté de le dévorer pour en connaitre la fin. Le rythme est lent (je n’ai pas dit long) mais correspond au roman et à l’histoire. Une histoire faite d’amitié, de sensibilité, de personnalité, de difficultés que j’ai aimé découvrir.
L’année du flamant rose d’Anne de Kinkelin, Editions Charleston, 208 pages, 18 €
Les avis me refroidissent beaucoup pour ce roman du coup, je n’ose pas sauter le pas…
Argh, c’est jamais simple :/
Le titre m’a intrigué surtout après l’avoir vu à peu près partout. Mais du coup si tu parles d’une lecture lente, j’avoue que je ne sais pas quoi penser. J’ai peur de m’ennuyer mais en même temps ce que tu décris m’a l’air plutôt réaliste et change des histoires d’amitié toute rose. Rhhaaa dilemme !
Oui j’ai trouvé qu’il y avait un côté différent aux amitié parfois un peu trop jolies.
Ça peut aussi être un livre à lire au printemps / été en mode relax / cocooning / repos sans stress 🙂
Et c’est un livre assez court (200 pages) (ça jour beaucoup parfois !!) !
Je l’ai lu aussi et j’en garde le même souvenir que toi! Un bon moment mais je ne vais pas le garder en tête toute ma vie ^^
Je n’ai pas encore eu le temps de faire ma chronique dessus!